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Aérosol à la main et masque protecteur flanqué au visage, une trentaine de graffiteurs au talent indéniable ont laissé aller leur imagination, samedi, lors d'un concours en marge du Festival de montgolfières de Gatineau (FMG). De quoi attirer les curieux de tous âges.

 Inscrits dans quatre catégories distinctes, les gagnants se sont partagé près de 2000$ en prix. Il s'agit d'Amélie Young (Trois-Rivières) et d'Alexandre Poirier (Gatineau) chez les débutants, tandis que Marin Mitrasinovic (Gatineau) et Claudine Nafaa (Gatineau) se sont démarqués dans la catégorie intermédiaire.

Dans la catégorie Avancé lettrage, Xavier Lapointe (Québec) et Salem de Giovanni (Montréal) ont obtenu les honneurs, alors que Patrick Moss (Gatineau) et le duo composé de Jonathan Barbier (Greenfield Park) et Benjamin Brenier (Montréal) sont les lauréats dans la catégorie Avancé illustration.

Nouveauté cette année, grâce à un partenariat avec la Société de transport de l'Outaouais, un jury a sélectionné 10 oeuvres coup de coeur. Ces dernières seront exposées dans le tunnel du Rapibus, à l'angle des boulevards Gréber et Maloney. Les lauréats sont Patrick Moss, Lukasz Bober, Lester Jollymore, Xavier Lapointe, Amélie Young, Yoann Lenneville, Hugo Landreville, Mathieu-Mageau-Martin, Jonathan Barbier et Benjamin Brenier.

La coordonnatrice de l'événement, Marie Noële St-Pierre, avoue que les mentalités ont changé depuis la naissance du concours, il y a neuf ans. «Les gens ont commencé à faire une distinction entre un graffiti et un tag, qui est une signature illégale que l'on peut apercevoir un peu partout. C'est de moins en moins perçu de façon péjorative. Quand c'est fait aux bons endroits, on l'apprécie», dit-elle.

Les autres oeuvres seront installées un peu partout sur le territoire, dans des centres communautaires ou des maisons de jeunes, par exemple.

À Gatineau, on dénombre 50 sites où il est autorisé de faire des graffitis ou tags. Depuis la mise en oeuvre du Programme de prévention et de soutien relié aux tags et aux graffitis, les plaintes à ce sujet ont chuté de 60%